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concert symphonique

VFCO / TAKÁCS-NAGY / KANNEH-MASON

Brahms, Elgar & Schumann
Le maestro Gábor Takács-Nagy et le violoncelliste Sheku Kanneh-Mason vous offrirons un concert riche en émotions commençant par l’Ouverture Tragique de Brahms, suivi du Concerto pour violoncelle en mi mineur d’Elgar pour finir sur l’œuvre optimiste et chaleureuse, Rhénane de Schumann.
Programme

JOHANNES BRAHMS (1833–1897)
Ouverture tragique op.81

EDWARD ELGAR (1857–1934)
Concerto pour violoncelle en mi mineur op.85

Entracte

ROBERT SCHUMANN (1810–1856)
Symphonie N° 3 en mi bémol majeur op.97 « Rhénane »

Selon Brahms, le titre de son Ouverture tragique, composée à l’été 1880, fait référence à son sombre drame en ré mineur. Le morceau central, calme et poignant est précédé puis suivi de deux sections turbulentes s’ouvrant sur deux cris d’accords provocateurs. Le thème principal entonné par des cordes à l’unisson reprend un motif de marche pointé. Un triolet précipité et une tonalité majeure calme, fournissent la matière pour une grande partie du reste de l’œuvre.

La noirceur du Concerto pour violoncelle d’Elgar est peut-être davantage liée à des événements extra-musicaux, puisqu’il a été composé en 1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale, et durant la maladie de son épouse bien-aimée. Il s’ouvre sur une effusion d’émotion solitaire de la part du violoncelle solo, qui est finalement rattrapée par un thème fluide et lyrique des altos. L’humeur s’élève pour la section centrale, mais seulement brièvement. Après une reprise fluide du thème, le deuxième mouvement commence sans pause, le violoncelle alterne rapidement entre pizzicato et coups nerveux de l’archet, avant une musique plus légère de type scherzo. Un profond Adagio suit. Le Finale a ses moments d’optimisme, mais le violoncelle finit par réintroduire sa toute première phrase angoissée, et la musique s’élève rapidement jusqu’à un point culminant de désespoir.

Schumann a composé sa Symphonie N° 3 Rhénane, d’un optimisme chaleureux, en seulement cinq semaines à la fin de 1850, la même année que son concerto pour violoncelle, juste après s’être installé à Düsseldorf pour devenir directeur musical de la ville. Un premier mouvement énergique mène à un scherzo ensoleillé intitulé à l’origine « Matin sur le Rhin ». Un mouvement lent lyrique précède ensuite le majestueux quatrième mouvement aux couleurs des cuivres. Ce quatrième mouvement inspiré par la visite de la cathédrale de Cologne nouvellement construite, était initialement intitulé « Dans le cadre d’un accompagnement à une cérémonie solennelle », avant d’être renommé « Feierlich » ou « Solennel ». Le Finale conclut sur un rythme enjoué et un enthousiasme débordant.

Présenté par

 

avec le généreux soutien de

Madame Aline Foriel-Destezet